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LE DENTIFRICE EST EN KOLERE
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4 décembre 2006

Genre. Ma vie ?

Mes gens, chers mes gens.

 

Je me suis déjà expliqué sur mon incurie Internetteuse sur le forum de qualité seyante de mes potes. Encore fallait-il que je donne un semblant d’explication sur ce Blog, dans la mesure ou je suis quand même lu par des milliards de fidèles en délire. Disons plutôt une dizaine d’habitués, une cinquantaine de visiteurs occasionnels, et des tombereaux de nazes qui cherchent du Pr0n de bébé Phoque.

Bon, déjà : me revoilà. C’est bien, ça comme début. Après cette semaine indigente où vous avez du vous contenter de Proctron, me revoilà. Sauf merdouze, je devrais pouvoir reposter mon article quotidien sans problèmes.

 

Ensuite : que s’est-il passé ? Là, dilemme, parce que Zali L. Falcam doit légèrement se retirer au profit du « vrai moi » (même si avec le nombre de gens qui m’appellent « Zali » en vrai… Enfin, même ceux-là savent que je suis moins affreux et bête en vrai. Un peu.). Bref, je vais un fragment d’instant faire passer en recul mon avatar et ma doctrine du « ceci n’est pas un blog » Magritienne pour faire ce que je n’ai au demeurant quasiment jamais fait sur aucun de mes trois blougues : causer de moi.

Moi, si vous relisez bien mes archives, j’en parle jamais vraiment beaucoup. Le lecteur attentif aura compris que j’habite à Nantes et que j’y fais des études d’Histoire, voilà. Que j’écris aussi, ça les gens le savent. Le reste, j’aime à rester discret : on est pas sur Skyblog ici. Mes histoires de sel, de poivre et de lol ier g fé la fète avec mé paute mdr XD n’intéressent en théorie personne. Enfin si, ça intéresserait et ça déclencherai des commentaires passionnés de ouf si je savais dessiner et que j’avais une grosse poitrine, mais c’est pas le cas.

Donc profitez-en, aujourd’hui est une exception. Genre, ma vie.

J’étais jusqu’à il y a quelque jour en couple. Une longue, très longue histoire : 5 ans et 7 mois. Par pudeur (et car je suis un grand timide) je vous épargne les détails de cette histoire. Vous n’avez qu’à devenir mon ami et je vous raconterais des trucs. Ou pas. Bon, maintenant c’est fini. Pour info, c’est ma faute : je laisse sur le carreau affectif une chouette fille dont je ne suis malheureusement plus amoureux, et il valait mieux arrêter les frais avant qu’on ait une baraque commune, des gosses, des vieux en hospice et un PEL commun. Vous en conviendrez. Bon, la semaine dernière, c’était genre la semaine de la rupture, ce qui explique une bonne partie de mon absence.

Oui, parce que bon, je vous explique quand même les détails techniques. A la base, je suis pas Nantais moi, je suis Messin. Mon ex aussi, je suis venu la rejoindre. Nous sommes voisin dans un foyer. Voisin de porte je veux dire : autrement dit, coloc. On dormait chez moi, on vivait chez elle. Elle est venue un an avant moi, et je l’ai suivie l’année dernière pour faire ma vie ici. Le truc ou ça commence à avoir du piquant, c’est que je suis venu avec ma bite et mon couteau : il y avait déjà un four, un micro-ondes, des assiettes, des couverts, un appareil à raclettes ; un tancarville, un fer à repasser, un attrape limace, un poêle à Mazout et nous serons heureux.

Bon. Ha ha. Je me retrouve donc dans un studio au bord de la France, sans assiette, sans couteau, avec des plaques chauffantes, un service à saké et une table Ikéa (bah oui en un an on a acheté la blinde de choses). Rassurez-vous quand même un chouilla : je suis pas non plus à la rue. Avec mon ex, on reste en excellents termes, très liés, et elle accepte de me filer des affaires le temps que j’ai autre chose qu’une tour en plastique de DVD vierges pour me servir d’assiette.

 

Ca c’était pour les faits, et maintenant y’a le reste. Comme je vous disais : me v’la au bord de la France, où mine de rien je connais pas non plus foule (enfin si : des Alsaciens, des trucs comme ça.), et pour y faire quoi ? Ben passer un CAPES d’Histoire. Autrement dit, enseigner Lenine, Mao et Ramses II à des nains idiots et gluants de partout. Minuscules, grouillants de pustules : immondes pelotes de tentacules.

Vous aurez compris que ce choix d’orientation n’était pas celui du cœur, c’était celui de la raison. J’avais prévu une famille, une maison, et le reste : prof d’histoire ça le faisait quand même pas mal. Maintenant, tout seul, une évidence évidente s’impose à moi : si c’est pas pour nourrir la famille, j’ai aucune envie de retourner au collège. Pas comme ça en tout cas.

Le choix du cœur –et bon, j’ai encore aucune année de retard dans mon cursus alors tout est possible, notez bien d’ailleurs que ça n’empêche pas le génie, les années de retard-.

Oui, mais bon, faut bien que je fasse Kek chose. Zali, mon beau Zali : quel est ton rêve ? Vivre de ce que j’écris. Laisse béton Zali, tu n’es pas Houellebecq. Tu n’es pas Marc Levy. Tu n’est pas non plus une sympathique yaue : tu ne serais pas crédible à raconter la banlieue. Pas une machine à vendre du papier en tout cas. Même si peut-être bientôt vous serez obligés de tous acheter mon Chapitre Noir. Ca me fera pas acheter trois Yacht. Ou alors playmobil, peut-être.

Donc, il me faut un emploi, comme 99% des écrivains (oui toi ami-jeune qui écris en fantasmant sur les milliards de J.K Rowling : arrête.).

Soyons catégoriques (c’est quand même ce que je sais faire de mieux) : je veux travailler de près ou de loin dans les bouquins. Les bouquins c’est mon pote. Le Capes Doc à Paris ou à Metz (noes ! Jamais je ne retournerai à Metz ! NOES !). Ca je devrais avoir les doigts dans le nez, j’étais major de promo sans rien foutre en option Doc en licence trois. Conservateur des Bibliothèques. Je suis sur que je peux le toucher du doigt celui-là. Vendeur de livres. Bon ça faut pas non plus rêver, je connais pas des milliards de libraires impotents qui veulent que je les remplacent. Mais bref : un job ou je pourrais tenir, sentir, vendre, lire, conseiller, trier et aimer des livres. Et comme je suis à peu près aussi pistonné qu’… Je trouve pas de métaphore correcte. Un truc vachement pas pistonné, bref comme je connais personne et que j’ai pas d’autres compétences que de la manutention, du vigilat, et une énorme culture-confiture historique (autrement dit : je suis un louseur), eh ben heu… La, tout de suite, je ne suis pas dans la merdre (je vous passe aussi mes problèmes de portefeuille, parce que c’est pas non plus joli-joli…). Mais bon, bref, faut que je me trouve un job assez vite. Et pour ça faut réussir à choper un concours. Il semblerait que je sois pas très doué pour ça. On verra.

 

En même temps je me rassure un poil : J’ai 22 ans, je suis Bac+4, c’est pas un drame atomique si je perd un an. J’aurai juste mon boulot à 24 ans, et je travaillerai jusqu’à 80, qu’à cela ne tienne. Je gagnerai bien au loto d’ici là.

Maintenant, comme disait l’autre : QUE FAIRE ?

(rah j’aurais du exiger d’être PAYE pour cocyclics.)

 

Que faire ? Une espèce de To-Do List comme dans les blogs de filles.

Déjà peut-être ne pas rester inactif dans ma piaule à passer six mois à surfer sur le Web. (ah oui parce que je vais avoir le Wifi dans mon appart). Trouver un job ? Donner des cours ? Bah faut que je voie ça. Ca mettrait un peu de donuts dans les épinards (personne veut m’employer comme larbin ou comme domestique là ? Allez, Roanne, Syven, Zen, z’êtes les plus près, là, voulez pas m’employer comme homme à tout faire ?).

Ensuite, bon, sortir un peu. Voyager, et économiser pour ça. A priori, fini les restaus pour un moment, j’aime pas manger tout seul (alors que le ciné, bizarrement, ça va). Peut-être un jour aller voir Syven, Roanne, Glauque. Bien sûr, passer par Paris. Faire un calin à ma Nanath. Geeker avec mes Palikiriens parigots (mon poing ; ton anus, Tchako.). Rentrer à Metz de temps en temps. Aller profiter du garde manger infini + 1 de gourmandise de Laurel et me faire dédicacer son album. Voir Fanny et Gaetan, deux de mes amis très chers qui vivent quelque part au milieu de magasins louches d’imports exports de fringues en gros, dans le Chinatown parisien.

Enfin, trouver un but à ma vie. Enfin, y arriver :

1) Ecrire.

2) Vivre dans les bouquins.

3) Peut-être, un jour, retrouver quelqu’un dans me vie dont je sois plus proche en valeur, en objectifs et en espérances que nous ne l’étions moi et mon Ex.

 

Je finirai cette longue et égocentrique diatribe sur quelques conseils sentimentaux. Dans un couple, la distance kilométrique n’est pas un problème. Pas nécessairement du moins. Pas s’il y a une ligne Eurolines, une ligne TGV, quelque chose comme ça. Internet a rendu la planète minuscule. Paris-Lille c’est plus court que d’aller d’Every à Pontoise. Et Nantes-Paris c’est pas beaucoup plus long. Quand on aura enfin le TGV Est, eh ben toute la moitié nord de la France sera comme une grande et même banlieue. Non, la distance n’est plus un problème.

C’est la distance mentale qui est dangereuse. Voilà mon expérience : on s’est battus pour se rapprocher. Des années. La culture du compromis, c’est ce qui fait un couple, c’est évident. Mais faut pas confondre la culture du compris et la compromission. Faut pas confondre complémentaire et complètement différent. A trop vouloir mettre d’eau dans son vin, il a un goût d’eau. Vous aurez compris l’idée, alors j’arrête les aphorismes grotesques.

Ouais. On peut vivre ensemble en étant différent. Mais faut pas renoncer à être différent. La différence, c’est l’épice de l’existence. Sans ça, les gens, eh ben on se réveille un jour au bord de la France, seul dans des études à la con, à faire souffrir énormément plus qu’elle ne le mérite une fille vraiment chouette.

Et croyez-moi : on s’en veut. nt du Oinquantaines de visiteurs occasionnels, et des tombereaux de nazes qui cherchent du Or0n de bébé

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Commentaires
S
Je suis de tout coeur avec toi, <br /> j'espère que tu arrivera à faire un truc qui te plait dans la vie et que tu vendras des milliers de livres et que dans 100 ans quand tu seras mort les professeurs de collège feront étudier ton oeuvre à leur élèves parce que ce que t'écris c'est trop bien. <br /> Mais le plus important c'est que tu sois en bonne santé, le reste n'est que secondaire.<br /> Je te souhaite de bonne fêtes de fin d'années et d'être heureux car tu le mérite.
F
si t'es laurel aujourd'hui, tu me fais une photo de toi pour ma collec' ?
C
En même temps les rouquins, ça fait peur ! :D
S
T'as été vigile ??? Tu ne cesseras jamais de m'étonner !
Z
Bon, heu reccord de comms battus. "Lâchez vos comms, je raconte ma vie lol".<br /> Y'a une semaine j'avais l'impression d'être la Tchétchénie, maintenant j'ai l'impression d'être Laurel. C'est fou, j'expérimente des sensations inédites.<br /> Je répondrai à tout le monde dans un message de courrier des lecteurs.
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