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LE DENTIFRICE EST EN KOLERE
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28 mars 2006

Un peu de promo amicale...

Le nouvel épisode de La Main, la série génialissime de Math B. Coyote est enfin sorti !
On se précipite donc dessus et on le lit avec une délectation non dissimulée (lien à gauche) !

A part ça, j'ai plein de trucs à poster, et il m'est arrivé un truc hyper agréable, et tout et tout, mais là j'ai pas le temps alors je vous colle un texte écrit par Eskael qui est super bien, en plus c'est autobiolgraphique et moi des histoires comme ça ça me fait systématiquement chialer, oui je sais je suis un grand sensible.
Voilà c'est tout, n'oubliez pas d'aller faire brûler des immeubles et de piller des maternelles pour montrer votre opposition à la candidature d'Augustin Masquilier à la présidence de la République. Un mec qui soutient ostensiblement Jacques Cheminade, autre prétendant sérieux à la dernière place pour 2007, ne peut être que très dangereux.

"Télé Faune. (par Eskael)


Ce matin, il m’en est arrivé une bien bonne…Non, non pas une femme de ménage, ni une fille. A la rigueur j’aurais préféré.
C’est pas exactement ce que j’appellerais un des pires moments de ma vie, c’est pourquoi je ne le mets pas dans cette rubrique. Et c’est bien trop débile pour figurer en « écriture ». Alors, au hasard, Balthazar, je le mets là.
Bon, plantons l’ambiance et dépeignons le décor pour que les choses soient plus claires, ou à tout le moins lumineuses, comme le soleil qui brille, aujourd’hui, dimanche, sur la région Lyonnaise. (NB ailleurs je ne sais pas quel temps il fait et je m’en tamp…Heu…moque, parce que je n’y habite pas).
Bref, pour que les choses soient plus nettes, je vais devoir vous parler de moi, un peu, pas trop, parce que, Primo : j’aime pas ça. Et Tertio (NB : Secundo s’excuse, il a été retenu, il n’a donc pas pu venir) : Vous vous en foutez, et vous avez parfaitement raison.
D’aucun le savent déjà, je travaille la nuit, à double titre. Je bosse dans un cabaret Lyonnais de 21h à très tôt du matin suivant les cas. Puis ensuite, j’écris jusqu’à souvent des heures pas possibles.
Donc hier soir, je suis rentré chez moi (si c’était chez vous, c’était pas moi), vers minuit, heure locale. Je suis passé sur le forum jusqu’à point d’heure avant de me remettre à mon manuscrit.
En gros, je me suis couché à 6h (donc 7h puisqu’on avait changé d’heure entre-temps) pour me faire réveiller à 10h30 (donc 10h30 parce que j’avais réglé mes horloges, montres, pendules et autres réveils avant de plonger simultanément dans mon lit et dans les bras de papy Morphée (Qui n’a rien à voir avec le gus chauve de Matrix, pour les incultes cinéphages)).
A l’heure en question (que je ne redonnerai pas, z’avez qu’à suivre) et comme tous les ans…Oui parce que chaque fois qu’on change d’heure dans ce sens là, où l’on est déjà sensé se perdre une heure de sommeil, il m’arrive un truc pendable qui réduit encore mon passage dodo. J’y peux rien, c’est la loi des statistiques et j’ai toujours été nul en maths. A l’heure en question, disais-je, mon abruti de téléphone s’est mis à sonner dans tous les sens, réveillant toute la maisonnée, c’est à dire moi. Je sais, vous allez me dire que c’est sa fonction de sonner bêtement et n’importe quand, à chaque fois qu’un sombre crétin décide, je ne sais pour quelle raison saugrenue, d’avoir envie de me parler. Y en a qui ont vraiment du temps à perdre, je vous jure…
Comme en plus le maudit machin, est pourvu d’une sonnerie jérichotesque et franchement insupportable, et que de surcroît, il n’est pas situé dans ma chambre, je ne peux donc pas lui claquer le bec de mon lit douillet en tendant le bras. Je suis forcément obligé de me lever pour aller engueuler copieusement le combiné, et par la même occasion l’extrait concentré de cornichon qui se trouve au bout du fil. Oui, parce que, sachez-le, l’Eskael au saut du lit est aimable comme un rotweiler enragé.
D’autant que quand on n’a pu dormir qu’une poignée d’heures et que c’est dimanche, franchement se faire réveiller ainsi, pour une sonnerie, c’est une belle sonnerie.
Donc, je m’arrache, tant bien que mal, de ma couche large et moelleuse et me dirige d’un pas plus traînant que martial vers la chose innommable et retentissante. Comme il se doit en pareille occasion, j’ai naturellement la paupière en berne, la barbe naissante et la bave aux lèvres. Je décroche rageusement le maudit machin et le porte, sans me tromper, d’un réflexe étonnamment vif pour quelqu’un dont le radar n’est pas encore allumé, à mon oreille et à ma bouche en même temps, vu qu’il est équipé pour joindre les deux simultanément. Et là, tout de go, je plonge par hasard et sans faire exprès dans un dialogue quatrième dimensionnesque que je vais tenter de vous restituer.
- (l’Importun Du Dimanche) Allo, le Bon petit Diablotin ?
- (Eska’) Non, ici le vilain barbare
- (IDD) Ha, ha, vous êtes un comique vous.
- (Eska’) Oui mais pas à cette heure-ci
- (IDD) Ha ha, la patronne est là ?
- (Eska’) Nan !
- (IDD) Tant pis, bon j’appelais pour ma commande, je suis Monsieur Schmurtz.
- (Eska’) J’y peux rien.
- (IDD) Ha ha, vous êtes vraiment marrant vous. Bon, j’espère que ma tarte aux pralines est prête, je passerai la prendre tout à l’heure.
- (Eska’) Ouais, passez, z’aurez les deux, la tarte et les pralines…
- (IDD)  « rires » Vous êtes le nouvel employé ? en tout cas, vous avez de l’humour.
- (Eska’) Nan, là mon stock est épuisé, d’ailleurs vous faites erreur, vous avez du vous tromper de numéro.
- (IDD) Elle est bien bonne, c’est vous le sacré numéro. Bon je passerai dans une demi-heure, gardez-moi ma tarte.
- (Eska’) Sérieusement, c’est une erreur, vous êtes chez un particulier.
- (IDD) « ton rigolard » Ben voyons. En tout cas, je vous félicite, pour un dimanche matin, vous êtes drôlement bien luné. Sans blague, j’aime votre humour particulier justement. Bon à tout à l’heure.
- (Eska’) Puisque je vous dis que…
Rires, puis bruit de raccrochage, bientôt suivi d’un bip bip régulier.
A ce moment là, je me suis demandé si je n’étais pas victime du syndrome de la boucherie Sanzot, chère à tous les Tintinophiles. A croire qu’avec ma barbe matinale, j’en avais des allures de capitaine Eskhaddockesques. J’ai réfléchi aussi vite que mon neurone, aussi réveillé que moi, était capable de pédaler dans la semoule de mon cerveau mal branché. Bon, me suis-je dit, ça ne peut pas être une blague de ce cher Cian. Bien qu’il en soit certainement capable, l’animal, il possède mon adresse MSN mais pas mon numéro de téléphone.
En référence à Tintin, vu la Belgitude que prenait la tournure de la blague, je me suis ensuite demandé si Balckwatch ne se vengeait pas de la réponse que j’ai faite à son post. Mais, bien que ne la connaissant pas plus que ça, cela ne me semblait pas être dans ses manières, et de toute façon, elle non plus ne possède pas le numéro idoine.
De toute façon, si c’était bien une blague, il fallait que le bougre soit bien renseigné, puisque dans le patelin où j’habite, il y a effectivement une pâtisserie qui se nomme le diablotin. Il semblait donc que ce n’était pas une farce mais bien une erreur de numéro. Poussé à la fois par la colère et la curiosité, ainsi que par le fait que je connais bien la dite patronne et son employée qui sont des bonnes pâtes. L’employée surtout qui est fort mignonne et qui à le bon goût de toujours éclater de rire à mes blagues plus ou moins vaseuses et qui présente l’énorme qualité d’être célibataire. Vous vous en fichez ? Tant mieux, moi ça m’intéresse. Bref… Soucieux de leur éviter de perdre un client, et parce que j’avais bien envie de voir à quoi ressemblait ce gugusse (ce qui me permettrait également de contempler le doux minois de l’employée, ce qui contribuerait certainement à me remettre de bonne humeur) et parce que de toute façon j’étais levé, je décidai de me rendre sur place. J’employai la demi-heure de battement annoncée par le téléphoniste incongru, pour me rendre à peu près présentable (de jardin). Je suis donc passé aussi vite que mes réflexes émoussés le permettaient, à l’action. Café, douche, café, rasage, café, habillage et re-café pour avoir à peu près les yeux en face des trous. J’ai réussi à arriver dans le magasin environ deux minutes avant l’heure dite au grand plaisir des deux dames présentes, puisque j’ai l’habitude de débiter tout un tas de débilités qui font généralement rire tout le monde, à chaque fois que j’y vais. Je confirme, même le dimanche matin, la demoiselle est jolie, je sais, vous vous en cognez grave, mais moi ça m’a enlevé toute envie de meurtre, tant mieux pour le cornichon trompeur.
Donc je leur raconte mon invraisemblable réveil et compare mon numéro de téléphone à celui de la boutique pour m’apercevoir qu’il n’a que l’indicatif en commun et qu’étant moi-même en liste rouge, le fieffé abruti à du battre tous les records de crétinerie aggravée pour tomber du premier coup sur mon numéro. Comme j’ai tendance à en rajouter (non vous avez remarqué ?) et que j’essaie de narrer les choses en les amputant de leur côté dramatique, elles se sont mises à rire tout en m’expliquant qu’elles avaient effectivement une commande de tarte aux pralines (qui est une des spécialités pâtissière de la région), pour ce fameux monsieur Schmurtz.
Je décidai donc de l’attendre, histoire de voir à quoi ressemblait cet ahuri qui réveille les gens un dimanche rien que pour se ramasser une tarte. Comme la boutique était provisoirement vide de clients et que le gus semblait en retard j’ai commencé à plaisanter avec elles en glissant des regards aussi niais qu’intéressés à la séduisante employée. Lancé dans un de mes sketches fumeux, je mimais une situation à grand renfort de voix (oui je suis imitateur de métier) et de gestes correspondants, quand mon coude heurta assez violemment un truc mou qui venait d’entrer dans la boutique, derrière mon dos sans que je m’en aperçoive, pris dans ma narration vaudevillesque. Je me suis interrompu illico pour me retourner et constater, un peu embarrassé que je venais de coller par inadvertance une mandale à un type rabougri et à moitié chauve. Le gars se tenait le nez plus surpris que fâché et me regardait d’un air stupéfait. Bien que plutôt large, je ne suis pas un géant et cet homme m’arrivait à peine au sternum. Comme je n’ai pas l’habitude de tabasser (quoi qu’on en dise) les plus petits que moi, j’étais passablement embêté. J’ai quand même failli éclater de rire quand la patronne à lancé à son adresse : « Bonjour Monsieur Schmurtz, votre tarte est prête »…
Le pauvre, il en aurait eu deux pour le même prix.
Le coup n’avait pas été trop brutal (pas en forme moi le matin), et n’avait pas occasionné de réels dégâts à son tarin. La patronne à moitié hilare lui a expliqué sa méprise téléphonique et il m’a regardé d’un air un peu ahuri. Il n’a pas trop mal pris la chose et m’a assuré qu’il n’avait vraiment pas fait exprès, m’avouant qu’il était de nature aussi distraite que joviale et qu’il commettait fréquemment ce genre d’erreurs. Il a payé sa tarte et est ressorti avec le carton dédicacé à son nom à la main.
Puis nous avons (honteusement) ri après sa sortie et je suis reparti, à mon tour, me payer un énième café dans le troquet le plus proche, le seul ouvert dans mon bled le dimanche matin.
Je suis ensuite rentré chez moi pour me préparer ma tambouille dominicale (oui à Lyon la bouffe c’est sacré), me concoctant un savoureux coq au vin.
La recette demande de l’attention, la phase cruciale étant le liage de la sauce au vin. J’étais donc en pleine concentration minutieuse, réalisant la phase délicate de l’opération quand mon sacré foutu bon sang de téléphone s’est remis inopinément à lézarder mes murs et mes tympans de sa titanesque et insupportable sonnerie. Je coupai prestement le gaz sous ma casserole de sauce et me suis dirigé vers l’infernal engin, profanateur de boustifaille, le sourcil froncé et le juron au bord des lèvres. J’ai décroché l’odieux combiné d’un geste rageur, bien décidé à incendier d’importance l’infâme païen infidèle, blasphémateur et troubleur de cérémonie culinaire qui me tient lieu de religion. J’ai beau avoir les idées aussi larges que mes épaules, y a quand même des choses qui ne se font pas. Après avoir porté l’horrible machin en plastique à mon visage, je fus coupé dans mon élan insultatoire et pas du tout poli, par une voix féminine, fort agréable et pas trop assurée qui m’a dans le même temps, coupé l’herbe sous le pied et fait tomber en quenouille mon ire légitime. C’était l’employée de la pâtisserie qui avait subrepticement noté mon numéro de téléphone quand, dans la matinée, je l’avais comparé à celui de la boutique. La coquine, que je viens amuser régulièrement depuis près de quatre ans que j’habite ce trou, savait que je suis généralement motard (oui j’ai aussi ce défaut là) et accessoirement side-cariste, puisque ce matin, j’ai garé mon tri-pattes juste devant la boutique. La demoiselle, m’expliquant qu’elle même avait un sérieux penchant (ben oui les motos ça penche) pour les deux roues, largement pourvues en cylindres et qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de monter dans un engin comme le mien. Comme on se connaît un peu et qu’elle appréciait mon humour (chacun ses goûts), elle se demandait si j’accepterais de l’emmener faire un tour dans mon étrange et volumineuse machine. Comme vous aurez compris que je ne suis pas du tout intéressé, mais alors franchement pas du tout, par la charmante demoiselle en question, j’ai naturellement accepté d’emblée. Comme il fait beau, qu’on est dimanche et que ni elle ni moi ne travaillons cet après-midi ni demain, il se pourrait que je me fasse rare sur le forum dans les deux jours qui viennent.
Tout ce que je viens de vous narrer ici, est, bien qu’un tout petit peu romancé, totalement authentique.
J’entends déjà les cyniques et le sceptiques dire que quand on à le charme d’un barbare, vaut mieux avoir un gros cube… Peut-être mais il se trouve précisément que j’en ai un. D’un autre côté, je m’interroge toujours sur le fait que l’infernal coup de fil de ce matin qui me tira du lit à une heure indécente même pour la poule la plus stakhanoviste, puisse déboucher sur un événement joyeux. Le minuscule monsieur Schmurtz et ses pralines tartées ont-ils un lointain et moderne cousinage avec le romantique angelot nommé Cupidon ?
Est-ce que j’ai eu, pour une fois, une chance de cocu ? (Oui je savais que je l’étais déjà et depuis longtemps, mais à ce point scratch )
Ou bien est-ce que la pub  disant que le bonheur est simple comme un coup de fil possède des vertus prémonitoires ?
Quoi qu’il en soit, je sens que je vais passer un agréable week-end, merci la fée Télécom."

dunseithturtlepano
"I can't stand girls with big breasts"
Pourquoi j'arrète pas de foutre des citations de Disgaea Partout moi ?"

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