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LE DENTIFRICE EST EN KOLERE
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28 novembre 2007

EMGOH 5 (partie 1/2)

Pas encore de pdf aujourd'hui, le chapitre 1 étant toujours en correction. Voici les deux premiers tiers du chapitre 5 du Projet EMGOH, ta Websérie préférée d'amour atomique (ça veut rien dire)

1-05 Emgoh

Chätõ

yuo gonna b3 pwnd f u don't r33d !

La stupeur avait frappé l'équipage du Madol au Fromage. Ils ne s'étaient pas vraiment attendu à la réponse farouche de la Terre. Ils avait attendu, au pire, quelques échauffourées, quelques négociations un peu rudes. Mais se voir opposer une fin de non recevoir et, d'après ce qu'ils avaient décrypté du message de BOB, une déclaration de guerre, cela allait nécessiter de déterrer des protocoles poussiéreux.

Dans le cockpit, Pampa Huzzah se grattait la tête, pensivement. Aloha Zÿõ, son assistante, était en train de servir du jus de mangue à tout le personnel pour qu'ils se remettent de leur émotion. Quand elle eut fini, elle vint replacer sa silhouette hardie et enjouée près de son chef.

« Mon Cyberkolonel, qu'allons nous faire maintenant ?

_ Une guerre frontale est exclue, marmonna Pampa Huzzah. Cela endommagerait l'Ancienne Demeure.

_ Les Chefs de Rayon avaient évoqué l'éventualité d'une résistance...

_ Je sais... Mais personne n'y croyait vraiment. Les moyens d'agir des humains sont limités.

_ Ils ont le Point d'Impact. »

Pampa Huzzah fit s'entrechoquer les glaçons dans son verre. Il se mit à tripoter nerveusement son collier de fleurs des îles.

« Ils n'ont pas conscience de l'avoir. Le Projet EMGOH n'est pas connu sur cette planète. Une fois que nous aurons mis hors d'état de nuire le Point d'Impact, nous n'aurons plus qu'à envoyer un commando dans le bureau de ce...

_ Bob.

_ Bob. Nous le ferons signer la paix, et au bout de quelques jours, le peuple de l'Ancienne Demeure sera convaincu que notre mode de vie est le meilleur.

_ Pourquoi ne pas le faire maintenant ?

_ Si le docteur Emgoh décidait d'agir en franc tireur et de semer la pagaille une fois que nous avons débarqué... Trop dangereux. Trop de pertes. »

Une communication visuelle apparut sur l'écran de contrôle du Cyberkolonel. Ils reconnurent le visa... Le cerveau inexpressif de Fille du Vent. Elle flottait dans son formol, pleine d'allant.

« Eh bien ? J'ai ouï-dire que la Terre vous offrait une fin de non recevoir ?

_ Les nouvelles vont vite, soupira le militaire.

_ Souvenez-vous de ce que je vous ai dit, Pampa. Nous avons infiltré de nombreux agents dormants sur Terre. Ils peuvent parfaitement détruire le Point d'Impact. Une fois ceci fait, les indigènes n'auront aucun moyen même virtuel de nous nuire, n'est-ce pas ? Vous pourrez leur imposer une paix sans risque.

_ Oui... Vous avez sans doute raison. »

Fille du Vent coupa la communication, avant de la rallumer en guise de post-scriptum.

« Oh, et surtout n'écoutez pas les éventuels conseils de la Blogosphère, elle prétend que vous devez éteindre l'Ancienne Demeure avec des milliards de mètres cubes d'eau a cause des murs de feu des réseaux, mais personne n'arrive à savoir ce qu'elle entend par là. »

Pampa Huzzah resta dubitatif un instant, mais savait également qu'il n'y avait pas grand chose à attendre de certains Chefs de Rayon. Il préféra suivre le conseil de Fille du Vent. Il fallait désormais contacter les taupes.


*


Gontran, Adalbert, Tania, Lilly, Kevin et Amédée l'Ringard décrochèrent leur téléphone...1


*


Le Bar LeDuk était un bar relativement miteux, sans être non plus un coupe-gorge abominable. Peu fréquenté par une clientèle autre que des bikers galactique (nom poétique pour des tuners de jet-packs), sombre et sale. Vide d'étudiants, en tout cas.

A noter qu'on y trouvait quelques fins gastronomes, puisque le patron était très fort pour préparer de délicieux space cakes.2

Ezop s'installa à une table du fond, près des toilettes, en tirant un peu sur son beau costume dont on voyait dépasser l'étiquette afin d'en amoindrir les plis. Il attendit dix-huit heures, et son coeur se mit à battre la chamade. Tania entra dans le bar avec un peu de retard, moulée dans une robe bleu nuit assez serrée pour donner l'illusion qu'elle était un peu plus que nue. Deux grosses montagnes de muscles à lunettes noires entrèrent à sa suite et allèrent se poster au comptoir. La jeune fille fit deux bises dans la région des oreilles à Ezop en laissant légèrement sortir le bout de sa langue, ce qui causa une catastrophe quasiment comparable à Tchernobyl dans l'équilibre hormonal du jeune homme. Elle s'assit, alanguie.

« Alors mon doux Ezop, que faisons-nous ce soir ? »

Ezop tira nerveusement sur son noeud. Papillon.

« Ah hum eh bien heu... On pourrait commencer par puisqu'on est dans un bar hum boire un coup, n'est ce pas ? Et un petit film à l'holodivxium...

_ Et après peut-être que nous pourrons aller chez toi, feula-t-elle. Tu vis tout seul, si je ne me trompe pas...

_ S... Seulement si tu veux hein.

_ Oh mais tu sais, je suis une fille facile à vivre, quand on sait comment me prendre je sais faire preuve d'un caractère assez docile. »

Elle glissait un quota de cochonneries presque scandaleux dans ses propos irresponsables. Ezop vira à l'écarlate ardent tandis que Tania Chang commandait des übervodkas, normalement interdites aux mineurs et au majeurs ne pouvant justifier d'au moins un quart de sang russe. Le jeune geek était sur un nuage. La jeune fille la plus canon de la galaxie se livrait carrément à lui à grand renfort d'alcools et de déclarations indécentes.

Le patron livra les übervodkas dans des verres assez solides pour résister à la corrosion et Tania passa un doigt sur son verre lentement, en soupirant légèrement à chaque souffle.

« Ah, Eziode, j'imagine que...

_ Ezop.

_ Oui, bien sûr, se corrigea-t-elle. Ezop. Ezop, j'imagine que tu dois profondément jouir de ces instants d'intimité, n'est-ce pas ?

_ Ben... ouais, avoua l'adolescent. Je pensais pas qu'une fille comme toi voudrait réellement s'intéresser à un garçon comme moi, tu vois.

_ Oh mais la vie est pleine de surprise. Je te sens tout raide d'impatience de découvrir l'étendue de mon jardin secret. »

Elle se plaça près de lui et lui prit les mains.

« heu.... Ouais.

_ Ne sois donc pas si tendu »

Si quelque chose commandait la raison et le bon sens d'Ezop, ce quelque chose avait déjà rédigé son testament avant d'être atrocement noyé sous un flot ininterrompu d'hormones tapageuses. Et si cette chose avait tenté un comeback sous la forme d'un zombie, il aurait été promptement abattu par les troupes d'élites que constituaient les mains de Tania de plus en plus baladeuses dans la région de l'entrejambe du jeune adolescent.

« Je suis certaine que toi aussi, tu me caches des choses de taille.

_ Haha, oui, de taille et d'estoc, articula Ezop en tentant de dire quelque chose qui s'approchait de la cocasserie pour paraître plus détendu.

_ Héhé, je vois, répondit la voix torride de Tania en ouvrant la braguette du jeune homme. Et tu sais ce qui me rend chaude ? Ma petite passion vicieuse cachée ?

_ Ah ? »

Elle approcha ses lèvres pulpeuses de ses oreilles rougies pour y susurrer quelques douceurs.

« C'est de me foutre de la tronche des imbéciles dans ton genre. »

Elle avait empoigné le verre d'übervodka et commencé à le vider dans le pantalon d'Ezop, ce qui était tout juste préférable à se savonner l'entrejambe au gant de crin. Mais le visage ahuri et pétrifié d'Ezop trahissait un désarroi moral bien plus que physique.

« Non, mais sérieusement ? Moi ? Sortir avec un déchet crasseux transparent tel que toi ? Mais tu te crois où ? Et pourquoi pas une partouze avec Amédée l'Ringard tant que tu y es ? » Elle fit signe aux deux montagnes de muscle entrés à sa suite. Ils approchèrent avec lourdeur. « Les gars, c'est lui le garçon dont je vous parlais, qui disait que vous formez un charmant petit couple et qui se demande qui fait la femme ! »

Ezop entendait déjà les articulations craquer sous les poings américains des philosophes. Tania se tourna vers lui.

« Bien sûr, ouvre ta bouche à ce sujet et je nierais tout. Demain, je dirais simplement que je voulais sortir avec toi pour te prendre en pitié et que tu ne t'es jamais pointé. »

Elle quitta là le bar, laissant Ezop en tête à tête avec un charmant et musculeux duo. De près, il avait l'air encore plus gros, barbu, méchant, et la peau couturée de cicatrices manifestement acquises lors de violentes altercations.


Après une violente ellipse, Ezop rentra chez lui, le visage cabossé et le cerveau en grelot. Les différentes pièces de son costume s'étaient déchirées et entremêlées, et on voyait dépasser des restes de son pantalon un début de slip kangourou humide. Mais le pire n'était pas la douleur physique. Bien que, molesté ainsi, il n'était pas impossible que son coeur saignât réellement. En cumulant les pires expériences de Gontran et d'Adalbert, il n'atteindrait pas 30% de ce qu'il venait de subir. Et en plus il s'était gaussé d'eux avant de venir. Et il faudrait tout leur expliquer.

Il rentra chez lui au coeur de la nuit, et, planté nu comme un ver grelottant dans son salon, fit un rapide bilan de sa vie qui impliquait in fine l'achat de deux bons mètres de corde solide. Il serra les poings et hurla à l'attention de ses murs, de ses cloisons et du cosmos.

« Pourquoi personne ne veut m'aider ? Pourquoi il se passe pas un truc pour me remettre d'aplomb ? Aidez-moi ! »

Il attendit un peu. Rien ne vint. Il se précipita dans sa cuisine, bien décidé à se trancher les veines avec un tire-bouchon (il n'avait que des couteaux à bout rond). Et il trouva son frigo ouvert, une boule de poils mi lynx mi lapin en train de fouiller dans son bac à légumes.

« Wow. N'import'quoi. »

Il avait parlé à voix haute, persuadé qu'il hallucinait encore.

« Pôrô, éructa la bête. Tu n'a même pas un seul pôrô dans ton frigo, toi.

_ Ah, oui, bien sur. Non, soupira Ezop. Aucun poireau. Je suis devenu fou. Tiens, la preuve. »

Il donna un grand coup de pied au travers de son hallucination, prêt à se frapper le bout des orteils contre la porte du frigo. Mais le bout de ses petons s'enfonça avec un bruit d'eau dans la boule de poils, qui le mordit illico presto au mollet.

« T'es pas bien, hurla l'animal. Tu veux me tuer ?

_ T'es.... Palpable ? Réel ? »

Ezop était secoué.

« Bien entendu que je suis réel, pôrô ! Tu as décidé de tuer tout ce qui te semblait trop réel ?

_ Mais tu ne peux pas être réel !

_ Et en plus, des insultes ? »

Il y eut soudain du ramdam dans la salle de bains voisine.

« Pôrômanthe ! Tu es par là ? S'écria la voix d'une femme.

_ Oui, je suis avec un imbécile qui n'a même pas un seul pôrô !

_ Tu ne dois pas partir sans moi ! »

Ezop passa son visage aux yeux écarquillés dans la salle de bains. Il eut la relative surprise – il n'était plus à cela près- de voir s'extirper la jeune fille aperçue dans les toilettes de son miroir. Elle se mit à quatre pattes après avoir roulé au dessus de l'évier, et se releva pour considérer un Ezop qui passait en tremblant une serviette autour de ses hanches. L'animal nommé Pôrômanthe se cacha derrière les jambes du jeune nerd. La jeune fille le désigna du doigt.

« Pôrômanthe ! Tu ne dois pas passer par les portes sans que le docteur ne nous ait dit de le faire. On ne peut pas intervenir comme ça dans l'Ancienne Demeure.

_ Oh, pôrô, de toutes façons il nous a dit de venir !

_ Il nous a dit de sécuriser le Point d'Impact ! D'après toi, c'est ici ?

_ Mes capteurs indiquent que non, pôrô, mais on tombe toujours sur la piaule ou les toilettes de ce garçon et... »

Ezop se racla quelques peu la gorge, bien décidé à se rappeler au bon souvenir des créatures étranges qui batifolaient entre sa salle d'eau et sa cuisine.

« Vous êtes réelle aussi ? » Hasarda-t-il.

On avait beau dire, ça n'allait pas de soi. Elle portait une tenue de jeune servante du XIXè siècle, venait de jaillir de son miroir et parlait dans un jargon obscur avec un animal qui n'existait probablement pas.

La jeune fille sourit à Ezop et lui fit une révérence gracieuse.

« Hum. Bien sûr, oui. Je manque à tout les devoirs. Je m'appelle heu... Tiffany... (son regard glissa sur des céréales en forme de billet de banque3 posées sur la table d'Ezop) Cash. Tiffany Cash. Je suis venu pour être ta jeune servante magique dévouée »

Ezop avait accepté sans se poser de question de sortir avec Tania Chang, preuve qu'il n'était pas du genre à se poser des masses de questions. Il accepta donc plus où moins l'explication en se disant que ses prières avaient été entendues par une force supérieure.

« V... Vraiment ? C'est pour de vrai ?

_ Si je te le dis, dit-elle en plissant les yeux.

_ Alors il suffit de demander une créature surnaturelle pour qu'elle tombe de mon miroir ?

_ Tu sais, les gens n'essayent jamais de vraiment demander, dit Tiffany, manifestement pressée d'évacuer le sujet.

_ Pôrô, Tiffany, tu sais ce que tu fais ? » murmura Pôrômanthe.

Tiffany décida de s'essayer au message à double sens.

« Vois-tu, jeune homme, quoi que je fasse, il semble que je finisse toujours par tomber sur toi. Donc, ça veut dire qu'il vaut mieux que je reste là à te servir, puisque rien d'autre ne m'indique de faire le contraire.

_ Heu... Ouais, ça semble faire sens, bredouilla Ezop.

_ Bon, tiens, par exemple, dis moi ce qui te ferait plaisir ?

_ Ben j'avais prévu de mourir. » Il y eut un instant de malaise dans la conversation « mais c'est plus ou moins repoussé. Je pense que je veux regarder la télé, en fait. Si t'es encore réelle dans quelques minutes, disons que je vais y réfléchir ».

Ezop alla regarder Dany, Galatic Fish en priant intérieurement pour ne pas se réveiller en hurlant « Tiffany Cash, je t'aime, fais-moi à manger », sanglé sur une table en chambre capitonnée. Il voulait croire que ses prières avaient vraiment été entendues. Une fois que son show télévisé favori préféré fut achevé, il passa la tête dans la cuisine, ou Tiffany était en train de mitonner un bon petit plat avec des aliments qu'Ezop ne se souvenait pas de posséder. Elle murmurait quelques chose sur un ton assez vif avec Pôrômanthe.

« Oui, mais puisque nos balises sont bloquées sur lui, autant rester avec lui comme couverture. On le remplace par le type du point d'impact et ça fera une couverture...

_ Pôrô, je n'aime pas ça. Et puis c'est quoi « Tiffany cash » ? Franchement !

_ Oh, arrête de râler, tiens, mange ! »

Elle sortit de sous son tablier quelque figure indescriptible qui pouvait tenir de l'objet ou de l'aliment. En tout cas, rien à voir avec du poireau comme l'avait imaginé Ezop. Le pôrô n'avait rien de ce à quoi Ezop avait déjà été exposé. Couleur et forme inconnue, en tout cas, une chose était certaine, la boule de poils l'avala d'un bloc. Tiffany réalisa la présence nouvelle du jeune homme, qui avait au passage enfilé un pyjama frappé du logo de Funny Funny Fighters.

« Ah, alors, tu as réfléchi ? Tu veux quelque chose ? N'importe quoi, je peux exaucer tous tes souhaits !

_ Heu... »

Ezop avait effectivement réfléchi, et le résultat n'était pas triste.


*


L'adjoint au maire était face au DG. Ce dernier, un jeune loup gominé, tapotait le bureau d'un air arrogant. Il pointait, du bout de son crayon graphique, des passages surlignés de son écran.

« Vous voyez ? Là, la signature du maire. Là, votre piètre imitation.

_ Je... C'est que je suis confus. C'était urgent. »

Il transpirait. Le DG se laissa tomber dans son fauteuil.

« Je vous aime bien, vraiment. Et puis, au moins, vous ne niez pas votre faute. L'affaire devrait être vite réglée. Un petit conseil de discipline, et on n'en parlera plus. Vite fait, bien fait. Normalement, quelques heures supplémentaires devraient arranger tout ça. Au pire... Bah, n'y pensons-pas. »

L'adjoint toussota. Il y avait de la buée sur ses lunettes qui lui glissaient du nez.

« Heu... Et si jamais c'était le pire ?

_ Non, non, n'y pensons-pas, dit le DG. Héhé.

_ Héhé, tenta l'adjoint. »

Pendant ce temps, l'ordre de mobilisation de la Maréchaussée Céleste remontait lentement les échellons.

1Tape-taupe littéraire. Le premier qui trouve qui est l'espion de Microfulgur gagne le droit de se voir décerner le trophé du Captain Obvious d'or dans la catégorie « Lecteurs de l'ancienne version du Projet EMGOH »

2Ne t'emballe pas ami militant antidrogue, il ne s'agit que de cookies fabriqués « comme sur les colonies lunaires ». Ca implique de savoir pétrir de la pâte en apesanteur, entres autres. C'est moins facile qu'on ne le pense.

3« Chococash, la céréale du petit courtier libéral ! ». Malheureusement, on peut craindre que ce concept audacieux ne reste pas dans les mémoires pour toujours et à jamais.

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Commentaires
S
Je ne retrouve plus mon précédent commentaire (je voulais vérifier l'heure afin de calculer combien de temps j'avais passé à lire toute la saga EMGOH). Tant pis. Si on me demande, je répondrais "deux heures moins le quart, plus ou moins dix pour cent".<br /> <br /> (Au fait, vraiment, bravo. J'ai trouvé ça fabuleux...)
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