Au sujet de qu'est-ce qu'on disait déjà ?

23 août 2007

Je suis le seul à avoir mal compris, ou bien ?
Parce que, entre ceux qui étaient pour mais n’avaient pas plus d’argument que « moi j’adhère et je vous proute », les plutôt contre sur des bases théoriques dépassionnées qui s’échauffaient quand même au quart de tour et se mettaient en rang de bataille par réflexe, ceux qui s’en foutaient à la base mais étaient tout content de coller le box dans la discussion, les contre à fleur de peau, les intermittents de la polémique avec toutefois un peu de bagage pour remettre du charbon, les radicaux qui battaient le rappel des idées et des mots dans chacun des camps avec la liberté ou le respect pour étendard rapiécé, les ni pour ni contre bien au contraire toujours prêts à prendre du recul pour élever le débat histoire de le voir se casser la gueule d’un peu plus haut, bref, entre tout ce qui s’est dit et se dira encore probablement, je ne sais plus trop quoi penser.

Pourtant, j’aime bien quand ça échange comme ça. J’essaie de ne pas être systématiquement d’accord avec le dernier qui a parlé, ou de ne pas être révolté chaque fois qu’un mot me chatouille l’histoire personnelle dans le sens inverse du poil de la bête. Je fais des efforts, quoi, c’est normal, vous le valez bien. Ce qui explique ma déception d’être tout perdu au final. Surtout quand je vois chacun camper sur ses positions comme un Kamasutra des Santons de Provence, ça me perturbe de ne pas savoir me situer.

D’accord, c’est figé, on n’en sortira pas sans une bonne ordalie bien sanglante… ça fera du spectacle. Mais en attendant, quelqu’un pourra-t-il me résumer la situation avec des concepts et des mots pas trop velus pour que je me fasse mon idée à moi. Sinon, je ne vais pas pouvoir intervenir dans le débat, et c’est frustrant.
Non, personne ?

Ceci dit... par Don Lo