Quand je serais mort.

27 mai 2007

Quand je serais mort, je veux pas que tout le monde tire la yeule. Déjà qu'on dévide mes boyaux et qu'on les transplante dans d'autres gens, j'en serais très flatté. Qu'on brûle le reste, ça prendra moins de place. Je veux qu'on jette les cendres en Océanie, ou si c'est pas possible à la tronche de Nicolas Baverez, enfin quelqu'un comme ça.
Après je veux que ça soit la fiesta dans un grand parc, qu'on passe du rock, qu'on joue du flutiö, que des petits lutins s'ébaudissent dans les herbes hautes, qu'on se partage mes biens en les jetant dans tous les sens.
J'veux que les gens portent des chemises à fleur, fassent du hula-hop. Je veux des cosplayeur faisant la danse du sabre, que quelques coryphées ivres fassent une orgie dans les buissons, que des palotins dockers se tapent joyeusement sur la tronche pour le lol.
Je veux les trois petits cochons récitant l'internationale en klingon ou en sindar.
Je veux qu'on rigole de mon urne.

Parce que franchement, crever c'est déjà assez triste, pas la peine d'en rajouter.

In before qu'est ce qu'il t'arrive Zali. Je vais très bien et je vais encore vous emmerder au moins cinquante ou soixante ans. Et personne est mort. Je voulais juste vous dire quoi faire si jamais la France déclarait la guerre au Dentikistan. C'est pas avec des cocottes en papier qu'on arrivera à lutter contre la bombe nucléaire.

Au fait, on fait tout un foin des codes nucléaires, comme si c'était une cérémonie super secrète et tout, mais c'est n'importe quoi, tout le monde sait que le code pour lancer la bombe c'est "Big Mommah" pour tirer sur les USA et "Big Dadah" pour tirer sur les Russes.
Essayez de taper ça sur le serveur de l'Elysée comme je suis en train de le faire si vous ne me croyez p- O SHI...

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