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LE DENTIFRICE EST EN KOLERE
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18 janvier 2007

Comme les z'ot. PROLOGUE DES CHRONIQUES KAULATIENNES (part1)

Je voulais faire une review de Suikoden V, mais j'ai pas fini.
Alors bon, voilà nom d'une pipe en bois, c'est un blog de la littérature. On a trop souvent tendance oublier que le Comeback du Dentifrice est un blog de la LITTERATURE~. Pas le blog d'un salopard de communiste ou d'un 633k en phase terminale (comme dirait Chaco : j'ai une copine, gnihhhh).

Donc. Voilà. Comme je l'ai peut-être déjà dit, je possède sur mon disque dur quatre tomes et demie d'une saga d'anticipation-sf-fantasy-politique totalemet et définitivement impubliables (paye déjà tes cinq millions de signe pour le premier cycle qui devrait avoir une dizaine de tomes). J'ai corrigé un tome -de savoie- et demie de ce machin. Alors voilà. Y'a aps que Roanne, Syven, Gaby, Sam, Zordar et j'en passe qui doivent rendre admiratifs les gens en publiant leurs délicieux extraits en ligne. Comme c'est totalement et définitivement du domaine de l'impubliabilitude, je vais donc mettre cette formidable saga en ligne sur mon non moins formidable site (fond noir. Feuilles de Style qui plantenant. Liens brisés. Ipod avec Hitler. Oui oui ce site.) et vous rendre tous gay pour moi tellement cette saga est absolument formidable. Même Montaigne aurait adoré. Même l'Omni Tzarine. Même Jésus, s'il avait eu Internet. Vous aussi vous allez aimer.
Cette année donc je redeviens un auteur gratuit de l'internet, alors que je vais aussi devenir un auteur payant du navire en pleine ville -si tout va bien-.
Je vais le publierpar tout petits bouts afin de vous rencre accro, ou de vopus permettre de zapper plus vite si vous en avez rien à foutre de la Fantasy et que vous attendez avec impatience mon prochain article commentant un concours de Point Godwin trouvé sur un forum qui parle de Napoléon (spoil : Napoléon Dies).

Voici donc -bon sang, j'ai pas mon tambour ah si le voilà *roulement de tambour*-


 

Les Chroniques

Kaulatiennes

 

 

NOTE DES SCRIBES AUX LECTEURS

EVENTUELS

 

L’Empire de Kaulas occupa de sa genèse à sa mort une part importante du travail de nos scribes. Nos archives furent rarement à ce point surchargées de travail avec un si petit état d’une si petite planète. Aussi, nous prions le lecteur éventuel de prêter la plus grande attention à la tentative d’analyse qui a été faite de façon chronologique des événements qui ont contribué à modifier de la façon que l’on sait le destin de la planète nommée Terre. Vous pouvez adresser à notre Bibliothèque vos questions et vos demandes de précision, nos agents tenteront d’y répondre avec la plus grande précision possible.


 

 

Premier Livre

 

Le Mausolée du Maître des Morts


 

Prologue

1

 

Année 4040, Ere de la Source, An 9 Av. Kaulas

 

L'homme regardait la foule avec une hostilité manifeste. Et la foule regardait l'homme avec une déférence certaine. C'était un humain de petite taille vêtu de simples haillons de cuir, brandissant un gourdin clouté à tout ceux qui faisaient mine de s'approcher. Il était d’une saleté incroyable, et on voyait des poux s’agiter dans sa tignasse. Presque sans dents, il semblait sorti tout droit d’une décharge publique.

Trois personnes gisaient devant lui, perclus de douleurs et les jambes fracturées pour s’être approchées trop près de lui. L’homme ne savait pas particulièrement bien se battre, mais son bras était guidé par l’énergie du désespoir. La Cité-Etat du Barbaridès, située aux confins du royaume de la Côte des Deux-Forts, aussi riche que froide, était fort peu habituée à ce genre d’évènements sur sa place centrale, plus coutumières des processions des notables de la Côte qui venaient y prendre congé afin de chasser l’ours, l’hydre et le renard dans les forêts voisines. Comment ce sauvage presque nu avait pu arriver dans cette enclave immaculée et gelée ?

Derrière le vagabond, grognant dès qu'un des badauds faisait un pas vers lui, une boule de poils tremblante était recroquevillée, terrifiée par la population bruyante et agitée.

La situation semblait inextricable : personne ne voulait pour le moment se risquer à approcher de nouveau cet insolite et violent personnage. Ce fut un homme en armure bleue scintillante qui finit par s’avancer pour débloquer la scène. Il avait un visage très pâle, des cheveux très blonds coupés en carré long et un regard bleu d’une pureté troublante. Un prêtre grassouillet du culte de Luciance se dandinait à sa suite dans une robe brune. Il n’était pas étonnant de voir arriver sur les lieux de la scène un Lucianien, eux qui croyaient dur comme fer qu’au nom de la Déesse unique, toutes les anomalies rompant la bonne marche du monde devaient être mise à l’écart de la société. Un peu devant la foule mais en retrait des deux autres, un troisième larron suivait la scène des yeux. Encapuchonné dans une robe bleue et noire. Tout le monde s’efforçait d’éviter son regard : c’était un évocateur de la nuit, une des castes les plus brutales et les plus sanguinaires de toutes les écoles de magie du Continent d’Amria.

L'homme en armure adressa un large sourire à celui en haillons, lequel qui recula d'un pas, manquant d'écraser la créature velue recroquevillée derrière lui. Il avait instinctivement senti le danger.

« Dis-moi, l'ami, fit le chevalier en tendant vers lui une main gantée. Tu vas rester comme cela encore longtemps ?

_ Pas s’approcher ! cracha d'un souffle le vagabond.

_ Allons… Du calme, du calme. Tu n’as que des amis ici. Personne ne souhaite te faire le moindre mal. Personne ne veut vous blesser. Je suis le chevalier Amuris, et je ne veux que t'aider.

_ Pas m’aider. Partir maintenant et laisser fuir avec Tuna. »

Il semblait parler de la créature recroquevillée à ses pieds. Le prêtre Lucianien s'avança.

« Tuna c’est le nom de cette chose n'est ce pas ? demanda-t-il d’une voix molle. C'est bien ce que nous pensions, Amuris.

_ PAS APPROCHER ! Moi et Tuna partir ou bien vous mourir ! Moi pas vouloir d'ennuis, moi vouloir PARTIR d’ici ! »

Amuris eut un nouveau sourire amical d’une blancheur éclatante. La foule retenait son souffle. La plupart des spectateurs savaient comment tout cela allait se terminer.

« Allons, l’ami, si tu t'en remets à nous, tu n'auras pas d'ennuis... Nous allons nous occuper de toi et de ton amie Tuna. »

Dans la bouche d’Amuris, le mot « ami » devenait tranchant comme un rasoir.

« Vous pas toucher Tuna ! fit il, profondément terrifié et lucide quand à l’amitié du chevalier.

_ Frère Will, allez vous saisir de "Tuna". Il est grand temps de la soigner. Regardez comme elle a froid, nue et pelotonnée dans la neige… Décidément, nous ne pouvons pas la laisser ici. Mon ami, remettez-là au frère Will.

_ Si vous approcher, Je tue ! Vous partir ! »

L’homme sentit un glissement derrière lui. Quelqu’un poussa un cri dans la foule. L’évocateur de la nuit se tenait là, entre Tuna et son protecteur. Personne ne l’avait vu disparaître, ni apparaître. Il était là, voilà tout. D’un geste ample, sa main sortir de sa sinistre robe et trancha la tête du pauvre homme. La tête roula dans la neige fraîche, figée dans une expression d'horreur qui semblait s'adresser à Amuris. La foule réagit presque comme un seul homme et sut qu’il était le temps de fuir, sachant pertinemment qu’il ne valait mieux jamais être témoin de ce genre de sale besogne. Le chevalier se mit à ricaner.

« Un peu brutal. Et voila, l’ami, et voilà. Quand je disais que nous pouvions t'aider... »

Il posa une botte sur la tête du malheureux et la fit rouler vers l’avant.

« Will, saisis-toi de la petite. »

Le prêtre saisit la boule de poils qui se déploya d'un seul coup et planta ses crocs dans la main du religieux. La créature s'avéra être une petite fille couverte d'un duvet roux, notamment sur ses deux oreilles pointues. Will se mordit la lèvre mais ne lâcha pas.

« Renard… dit doucement le prêtre. C'est probablement un des derniers spécimens... Ne pourrions nous pas l'enfermer, plutôt que de la tuer ? Pour l’étude…

_ Non... dit l'évocateur de la nuit de sa voix sépulcrale. Pas d’exceptions.

_ Très bien, trancha Amuris. Coupons-là en deux, puis brûlons-là. Will, prépare le bûcher. Toi, là, l'évocateur, retourne chez ton maître et dis lui que sa volonté a été accomplie une fois de plus.

Le mage noir disparut. Amuris se saisit de Tuna et la plaqua contre un mur. Il lui cloua les deux mains en enfonçant des couteaux tirés de sa ceinture dans ses paumes. Elle poussa un cri strident. Amuris commença à réciter une incantation.

_ Toi, Gunagar, Dieu de la justice et de la paix, accorde moi la puissance de purifier… »

Will secoua la tête en entendant Amuris invoquer ce dieu disparu depuis des millénaires. Il aurait aimé en passer directement par le feu, sans devoir accomplir toute cette pantalonnade cérémonielle. Brûler un tel cas de mutation structurelle était déjà une grande perte pour l’étude de l’anormalité. Il planta son bâton dans le sol et commença à tracer un cercle, puis à le remplir de lignes.

« …La puissance d'assainir, la puissance d'éradiquer le mal qui se trouve à ma merci devant moi. Ouvre les portes de vide et renvoie cette abomination où elle devrait se trouver, dans les plans inférieurs et lointains où elle ne pourra plus nuire à ceux qui marchent sur la Terre ».

Son armure se mit à briller. Il inspira profondément

« As-tu fini de tracer le bûcher, Will ? »

Il n'obtint pas de réponses. Il se retourna.

« Frère William ? »

Il vit le prêtre se tordre de douleur au sol, au milieu de son pentagramme inachevé. Il remarqua immédiatement la fléchette de zenz, un violent paralysant, dans le cou de son compagnon. Estimant que le projectile venait des toits plats de l’autre côté de la place, il se jeta derrière un tonneau.

« C’est impossible… » marmonna-t-il en dégainant son épée.

Il sentit une présence derrière lui. Il fit volte face et se retrouva nez à nez avec un grand homme en robe verte. Amuris identifia un vêtement de composition semblable à celle du vagabond décapité. En beaucoup plus propre. Le visage du nouveau venu était caché par un masque souriant où les yeux n’étaient qu’une petite fente.

« Alors... Depuis quand les chevaliers de Gregseal tuent-ils les plus faibles qu'eux ? Et depuis quand sont-ils mandatés pour traverser tout l’Océan Primaire pour de si menues missions ? »

Amuris pointa son arme sur le ventre de l’homme, prêt à l’éliminer au moindre geste suspect.

« Qui êtes vous ? »

_ Moi… Un prince charmant, ou peut-être un prince tout court. De quel droit vous attaquez vous à cette petite fille ? »

Comprenant qu’on parlait d’elle, se voyant désignée par l’homme en vert, la petite créature poussa un gémissement plaintif.

« Petite fille ? s’emporta Amuris. Mais c'est un démon ! Et je suis persuadé que votre masque ne fait que cacher pareille infirmité… Vous êtes l’un d’eux…

_ L'un d'eux ? » Il sembla réfléchir un instant. « Mais moi, je ne suis qu’un humain… Peut-être. Mais peu importe. Si vous fuyez maintenant, je veux bien oublier ce que j'ai vu et m'occuper de cette fille. Dites à vos maîtres agnariens que votre besogne est accomplie. »

Le chevalier esquissa un geste avec son épée. L’autre recula d’un demi pas, à peine. Son masque n’exprimait rien d’autre que la joie, et deux minuscules yeux brillaient en dessous.

« Vous n’y pensez pas. Mes hommes sont postés autour de cette place, et ils ne vous rateront pas moins qu'ils n'ont raté votre ami. Nous pistons votre troupe depuis que vous avez posé le pied sur les terres du Conseil.

_ Nous ne sommes pas dans les terres du Conseil, grogna Amuris.

_ Pas encore, répondit l’autre. Mais ce n’est pas l’avis de mes amis. »

Le chevalier se mit à transpirer. Ils ne pouvaient le tuer, bien sur... Non, ils ne tueraient pas Amuris l'Eternel... Mais ils pouvaient le mettre en pièce. Et il n'y tenait pas. Il rangea son épée.

« Bon... Je suppose que je n'ai pas le choix. Mais sachez que votre attitude une des pires saleté que la terre ait connu ! »

Amuris s'enfuit en courant. Un jeune homme en costume de soie blanche, au visage barré d’une large cicatrice, sauta d’un toit de l’autre côté de la place. Il s’avança tranquillement jusqu’à l’homme en vert.

« Vous avez eu tort de le laisser partir, dit-il

_ Zarbel, quand j’aurais besoin de l’avis d’un simple mercenaire, je le solliciterai, répliqua tranquillement l’homme en robe verte.

_ Loin de moi l’idée de vous donner des ordres, je ne disais cela que pour causer. En avons-nous fini pour aujourd’hui ?

_ Nous en avons fini, confirma son employeur.

_ Très bien. Dans ce cas, d’ici à demain, je serais dans le Bordel Princier au bas de la rue. Retenez ça sur mon salaire, je vais profiter de la belle vie de Barbaridès.

_ Tu as une manière bien futile d’employer ton argent…

_ Je ne suis qu'un mercenaire, ricana le jeune. Pas de comptes à vous rendre. »

Ils se sourirent poliment et Zarbel quitta la place en sifflotant. Il croisa un groupe de quelques soldats, qui venaient constater l’évolution de la situation, prêts à sécuriser la zone quand les invités seraient partis. L'homme vêtu de vert s'approcha de Tuna, toujours clouée à un mur. Elle geignait et se débattait. Il retira d'un geste sec les deux couteaux et apposa ses mains sur les plaies de la jeune créature. Les plaies se refermèrent d'un lentement. Tuna s’écroula en hurlant de douleur. L'homme prit la fillette dans ses bras. Elle sentit la chaleur de son corps, presque surnaturelle. Elle s’accrocha fermement à lui, passant ses bras autour de son torse. Il prit une voix rassurante.

« C'est fini, petite. Tu es en sécurité.

_ Pourquoi... Toi être là ? dit-elle avec une grande difficulté.

_ Je suis venu pour te sauver...

_ Où il est Gomar ? »

L'homme jeta un regard sur la tête décapitée de l'homme qui protégeait la fille.

« Il est mort, dit il sans faire de détour.

_ Lui être mort ? Retourné dans le fer ? »

Le sauveur de Tuna ne comprit pas mais répondit par un hochement de tête approbateur. La fille se blottit dans ses bras et se mit à trembler de froid.

« Je vais t'amener chez moi, petite Tuna... Il y fait chaud et tu pourras y manger à ta faim.

_ Toi plus m'appeler Tuna. Tuna être le nom que Gomar m'a donné. Vouloir dire "petite machine" dans la langue de Gomar.

_ Tu veux un autre nom ? Que penses-tu de "Naïko" ? Dans la langue des elfes, cela veut dire "Somptueux Félin"?

_ Oh... Moi être d'accord. Moi Naïko. Toi comment ?

_ Je m’appelle Aloïs. Et un jour, quand tu seras grande, tout ce qu’il y a autour de toi et tout ce que tu verras jamais sera à moi. Et plus jamais on ne clouera d’enfants sur les murs."




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Humour de MSN Part 15/~

 

Gray dit : Samantha, pourquoi tu m'ajoutes à ta liste ?

Sam Sacrée coïncidence ! dit : j'ajoute toujours les inconnus

Coyote du Désert/Tetanoïd Judith - Mais qu'est ce que je vais bien pouvoir faire en attendant d'etre vieux ? dit : et toi , pourquoi tu ecris en rose ?

Sam Sacrée coïncidence ! dit : dans l'entourage de Zali, tu es peut-être une superstar !


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Commentaires
S
J'AI LU ET J'AIME !
Z
Parce que c'est Aloïs, tu apprendras à le connaître hahaha !
S
J'ai bien aimé ce début, c'est vivant, et avec du sang !<br /> Mais je ne comprends pas pourquoi le sauveur n'est pas intervenu avant que Gomar ne se fasse décapiter.<br /> ^^
Z
Buzuj : pour ma part je ne suis pas -encore- ni Stephen King ni JK Rowling :)<br /> <br /> Et les chronique, c'est très bien gratuit !
S
C'est de la faute de Coyote :D Il m'invite dans des conversations bizarres >_> :p<br /> <br /> Bon, je vais lire cet extrait, maintenant !
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