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LE DENTIFRICE EST EN KOLERE
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2 juin 2006

Le jour ou Zali a été torturé 1/2

Cette histoire n'est, malheureusement, quasiment pas romancée.


Avant toute chose il faut préciser que cette histoire se déroule durant l’été de mes seize ans. Mes seize ans, cela signifie un Zali tout autre que celui que vous connaissez. En effet, le formidable éphèbe pénétré d’intelligence et de charisme pur que vous connaissez n’était à l’époque qu’une larve infecte, difforme et gluante à la laideur d’une intensité à peu près égale à celle de l’intérieur du slip de Raymond Barre.

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Incroyable mais vrai.

Il est important d’assimiler ceci, ainsi que l’autre sinistre vérité de ma jeunesse : j’étais tellement déconnecté des mœurs et des goûts de ma génération (je le suis toujours mais maintenant je suis universellement admiré pour cela). Je refusais de me plier à la Dictature du Rap, de la Techno, de la Macarena et autres Pantalons Baggys et téléphone portable (eh à l’époque le monde se divisait entre les gens qui avaient un portable et les autres, forcément des |00£3rs, voire, pire, des pauvres. Maintenant, le monde se divise entre ceux qui ont un portable cher qui fait radar à flic, parabole et générateur de pain et ceux qui ont un téléphone qui leur sert à heu… téléphoner). Donc autant le dire, en dehors du cercle de nerds visionnaires qui m’accompagnaient au quotidien, j’étais, pour le reste de la galaxie, ce qu’on qualifierait aujourd’hui de gros lamez de merde. J’avais d’autres défauts qui me mettaient au ban de ma génération : Fan de Mangas (à l’époque c’était encore plus mal vu que de se masturber en public en égorgeant une nonne*), Brillant en classe (enfin, disons, refusant d’être un cancre parce que c’était coolos), Non-fumeur et non-alcoolique. Notez bien que j’ai conservé toutes ces caractéristiques qui font aujourd’hui de moi le Prince du Pain, Prélat de Singapour, Co-Geektateur et Viceroy du Bolivazof que vous adulez en secret. Le temps donne toujours raison aux héros, merde.

Donc résumons ce passionnant incipit : Zali, 16 ans, Avait déjà ce style étant enfant, LO-SER ! *air connu*.

 

Ordoncques, en ce fabuleux été 2000, je m’en allai vers la destination qui reste encore à ce jour associée aux pires moments absolus de mon existence. Autrement dit et j’ai nommé : la colonie de vacance pour adolescents des Télécoms et PTT de la Plagne.

Faisons un petit aparté pour signaler qu’il existe fondamentalement deux types de colonies de vacances. Les colos normales, d’abord, qui ressemblent en plus ou moins pire à la chanson « Les Jolies Colonies de Vacances », c'est-à-dire des morveux a peine surveillés et mal nourris qui vont se forger le caractère en allant griller sur une plage type club-mickey pendant une semaine pour en revenir bronzés, malades et plus ou moins content d’avoir fait dix minutes de karting, une heure de beach volley et quelques jeux d’orientation débilissimes. Et puis il y a les colos des PTT, une survivance occidentale de l’époque ou, à la suite d’une alliance secrète entre Guy Mollet et Kim-Il-Sung, la Corée du Nord formait des bourreaux sur le sol Français.

Nan, vous croyez que j’en rajoute ? A peine, A peine ! Dès le train, j’avais compris qu’on m’avait filouté sur la marchandise. Là où j’étais supposé voyager dans un train normal qui nous aurait emmené à la station touristique ultrahype de La Plagne (totalement vide en plein été), il s’était en fait agi d’un immonde tortillard dégoûtant qui s’est arrêté à des kilomètres d’un arrêt de bus. Nous avons du y traîner nos valises, monter dans un bus de probable marque Trabant, Dacia, Lada ou Lego pour s’y faire malmener par un chauffeur ivrogne, à vue de nez un ancien acteur porno devenu impuissant qui passa le reste de sa vie à malmener sauvagement les suspensions de son véhicule infortuné. Et encore, ce forçat frustré des sentiers des alpes ne nous mena pas jusqu’à notre destination, la faute à un arbre barrant le travers de la route de montagne, nous contraignant une nouvelle fois à trimbaler nos quinze et quelques kilos de personal stuff jusqu’à la demeure de rêve ou nous allions passer deux semaines.

 

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Route vers l'enfer !

 

Tout ce voyage avait pué la mort et la désolation (roulement de tambours, cris d’hystéries, gras, souligné, italique et police terrifiante). D’autant que les PTT sont plus douées pour la communication que pour l’action.

Ouais. Parce qu’attention, ils nous mîmes le paquet niveau brochure en papier glacé. La Plagne. Ses randonnées, son cadre enchanteur, ses vaches sacrées, le tout dans une colo admirablement remplie de woolness et des monos avenants qui chantent autour du feu. Sans compter les moults chérubins aux joues roses jouant de la trompette dans le ciel étoilé des nobles Alpes Françaises qui furent si chères à François Premier ainsi qu’à la vaillante armée française qui, en 1940, y repoussa avec vigueur la cocasse armée italienne, alors que tout le reste du pays subissait la cruelle débâcle face aux Panzers Hitlériens, ce qui prouve que merde, on a pas eu QUE de la loose en 40. Je m’égare, on dirait.

Et hop, devant nos yeux ébahis s’étala soudain la réalité du terrain. Un bunker/châlet de type Datcha Sinistrée engoncée entre des immeubles massifs quatre étoiles pour bourgeois arrogants. Des équipements spartiates et bordéliques. Un personnel qui nous semblait à peu près aussi concerné par sa tâche qu’un haricot vert par les théories économiques de la taxe flottante sur les produits pétroliers.

Bien qu’un peu moins dégourdi que le Zali de 21 ans, le Zali de 16 ans n’était pas fou. Il comprit d’instinct qu’il avait été plongé dans une irrémédiable ROUTE VERS L’ENFER. Un avant le 11 septembre, j’expérimentais la vie dans un subtil mix de Guantanamo et d’un camp d’entraînement Taliban. Je crois bien avoir lâché un « merde » de dépit.

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La plupart des Robinsons vous le diront : le pire, dans la vie de réfugié en milieu hostile, c’est la solitude. Impossible de faire face à l’adversité sans un coupain. Un camarade indigène, un compagnon d’arme, un ballon de foot, un gobelin de passage ou une Rune Mangeuse d’âme douée d’une forme de conscience, peu importe. Mais tout pour ne pas être seul.

Malheur à l’agneau qui est jeté seul au milieu des orangs-outangs ovivores. Le soutien que je pouvais espérer trouver dans les compagnons d’infortunes que le sort et les services sociaux de France Télécoms déversaient avec moi devant ce taudis miteux se dissipa fort vite tant une évidence poignante me saisit à la gorge avec la rapidité d’un troll se jetant dans un débat sur les crimes du communisme : j’étais en camp avec la lie de la génération 84.

Je ne dis pas que j’avais espéré un tableau idyllique d’une jeunesse avenante, Boy-Scout, ouverte d’esprit. Je ne me faisais pas d’illusions sur l’altruisme des miens, ayant plus souvent qu’à mon tour été victime de la sinistre (eh oui, encore Sinistre, loué sois ton nom, Ultime Atome !)  morale des raclures de bidet avec qui je partage mon année de naissance. Disons simplement que par un voile angélique nuageux et rose-bonbon que le cerveau pose devant le subconscient pour lui faire croire les pires aberrations**, j’en étais venu à souhaiter me retrouver en face de gens à peu près normaux, content d’être là et résolus à passer de bonnes vacances dans la bonne humeur. Crétin des Alpes fus-je !

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N'exagérons rien.

J’étais plongé dans le bain d’acide brûlant de ce que les eighties ont engendré de plus apocalyptiques. Nazis, fans de Footballs attardés, Scouts Intégristes, Apaches déscolarisés du fin fond du neuftrois, Néomaoïstes ultraviolents, tortionnaires en herbes pour les garçons. Conspiratrices, Consommatrices d’Extasy, Porteuse Future Potentielle Probable de la petite vérole, cruelles, manipulatrices et poufiasses arrogantes pour les filles. Je dresse la un tableau on ne peut plus sommaire de ce panorama exhaustif du grand livre des Vices.

Rien ne sera épargné aux plus faibles du lieu, ceux que les hasards (de l’anglais hazzard : danger méga-dangereux) à précipité dans cette abîme, à la merci des réincarnations d’Hitler, Pol Pot, Hoxha, Lucrèce Borgia et autres Than Shwee. Je ne parle pas en premier lieu de moi, mais des pires loosers de la colo, ceux à côté de qui j’étais un viril Dionysos sculpté à même le marbre. Un rappeur blanc boutonneux de 43 kilos avec l’accent de Fameck, un authentique nabot à moitié autiste, un lamer piteux collectionneur de marques DDP… Tout de suites, ces quelques damnés furent voués aux affres de la torture, du racket, du sang, des larmes et encore j’en passe. L’un d’entre eux finit même par fuguer d’un camping organisé par le lager et fut retrouvé le lendemain, hagard au bord de l’autoroute. A noter aussi une monitrice qui fut évacuée d’urgence à cause d’une crise d’hystérie. Direction l’HP : ahh les joies des petits boulots de l’été, au milieu de la jeunesse insouciante.

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Soit : je n'exagère rien.

N’étant alors que la cible de quolibets mineurs (j’avais la chance, bien que laid, de passer relativement inaperçu, et d’être suffisamment épais pour ne pas céder d’emblée aux menaces de front non-organisées dans un surnombre relatif), je tentai, en inoxydable Ami du Genre Humain, d’engager le dialogue avec une partie des autres prisonniers.

J’ai eu la brusque impression non pas de parler à de simples étrangers, ni même à des extraterrestres. En fait, il m’a carrément semblé que j’avais engagé la conversation avec des êtres générés par un univers parallèle au notre, totalement coupé du système de valeur propre à notre galaxie, et raisonnant et communicant de manière totalement absconse pour tout ce qui avait le malheur de subvenir d’un autre plan de la réalité que la leur. En somme : l’incompréhension entre eux et moi fut certainement la plus totale qu’on puisse envisager en tenant compte des limites de l’esprit humain quand aux considérations axiologiques dont il est capable. L’huile tenta donc en vain de sympathiser avec l’eau.

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"Moi venir en paix faire commerce et accord de co-prospérité" "nous tuer humains".

Très rapidement, j’eus le bon sens de cesser toute forme de communication avec ces êtres improbable de bêtise, d’inculture, de décadence et de méchanceté abyssale. Remisant au panier toutes ces histoires débiles de compagnon de route et me rappelant les sages paroles d’Epictète*** : Au milieu d’une foule d’étrangers, il convient d’être avant tout son propre compagnon (aucun rapport avec la masturbation, n’est-il pas ?). M’isolant au plus possible des jeux cruels de ces impitoyables bébékapos, qui consistaient surtout à produire des scarifications morales sinon physiques aux plus faibles et à faire des choses illégales en cachette des moniteurs (il est vrai totalement surbookés par leur planning de sieste et de curage de nez). Par illégale, n’entendez pas de l’innocente consommation d’herbe à pipe qui fait rire, mais plutôt le chapardage des marchandises des malheureux commerçants Plagnois, le rançonnage des colis parentaux des moins armés pour se défendre, ou la menace de passants avec des couteaux suisses. Il y avait a ce propos un garçon très petit et très faible, mais protégé par le plus fort du camp, un titan avec le cerveau câblé de manière similaire à celui d’un membre de l’unité 731****. Ce petit gars était pathétique, et saignait tout le temps du nez, mais étant donné qu’il possédait l’immunité des grimaciers protégés par les Empereurs des Ténèbres, il se prenait pour une vraie petite frappe, et menaçait tout le monde avec son couteau Suisse. Y compris les passants, à La Plagne. Disons le tout de go : ce garçon était un connard. Mais si je devais décrire tous les empaffés de ce camp, je pense qu’on exploserait illico pesto (haha c’est même pas drôle) la barre des 600 000 caractères. Je passerait par exemple sur le Cas d’Olivier L., que je tiens pour la réincarnation personnelle de Satan. Il mériterait une section à lui tout seul ce qu’il aura un jour, ainsi qu’une balle entre les deux yeux si jamais je choppe un permis de tuer un jour.

Donc je restai seul, voilà. Et je m’efforçai d’ignorer que chaque jour qui passait, un nouveau malheureux subissait un sort affreux qui, encore aujourd’hui, doit expliquer pas mal de nervous brakedowns et de passage à l’acte du meurtre en série chez des gens d’environ 21 ans. Oh, je vous vois venir. Zali, ce grand lâche qui n’a pas défendu son prochain, il aurait probablement baisé les pieds du Maréchal en son temps.

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GTA : La Plagne.

Eh bien merde. Merde parce que déjà, il n’y avait pas grand-chose à faire (je rappelle à tout hasard qu’on parle de types armés, coalisés et drogués face à moi, laideron boutonneux et d’une faiblesse de petite-fille-tronc), et qu’ensuite je n’ai pas été si lamentable que ça, puisque par deux fois j’ai empêché un type de fuir le camp, que j’ai protégé une fille en l’emmenant loin de mecs dont je savais qu’ils lui tournaient autour, et que j’ai passé toute une après midi en compagnie du rappeur blanc de Fameck, et ça je vous garantis que c’était une épreuve très intense, vu qu’il était inintéressant comme pas deux, et qu’il était en plus mythomane en diable (ah, le gimmick « je sors avec une étudiante russe » n’a pas été copyrighté par Auredalf, que je sache !). Ces trois petits « actes de bravoure ordinaires » doivent bien m’avoir redonné quelques points d’alignement qui me font plus ou moins pencher vers le « neutre bon ». Gnih.

 

Les jours filaient donc dans le chaos et la terreur, dans ce décor bo-bo de post-apocalyptique italien style Enzo G. Castellari, dans cette prison estampillés La Poste ou régnaient les bandes organisées, les mantes religieuses et les groupuscules intégristes de tout poil, le tout avec la bénédiction bonhomme des organisateurs de cette boucherie estivale.

Par trois fois se produisirent des évènements encore plus redoutable que les autres : les excursions. Sorte de pièges destinés à exterminer tout ce que la sélection naturelle de la colo n’aurait pas liquidé au bunker de base, les excursions (nous pouvons employer une nième analogie douteuse et de philosophie para-Godwinienne en parlant de « longue marche ») consistaient en un détachement d’une trentaine de prisonniers livrés à la nature et devant dormir dans des tentes insalubres au milieu de plateaux caillouteux dans des sentiers de montagnes fréquentés par des psychopathes, des routiers tronçonneurs et autres meutes de loups et de bouquetins cannibales. Un milieu fort propice, en vertu de son encadrement ultra-light (en général une monitrice dépassée par le moindre problème et un moniteur aussi éteint que le moniteur d’une centrale atomique à Pyongyang), aux pires exactions commises, au nom de Nietzsche sans doute, par les forts sur les faibles. Goddam.

Le plus ardus pour nous autres les |@/\/\3rz, c’était de ne pas se retrouver dans le plus affreux des trois groupe lors des inscriptions. SURTOUT éviter le groupe des maniaques du couteaux, des pervers psychopathes et autres furies kleptomanes. Deux fois sur trois, je fus dans le pire groupe. A cette occasion, je subis des sévices mineurs : bastonnade dans l’estomac, couteau sous la gorge, eau glacée dans le slip ou encore série d’humiliations diverses. Mais peu m’importait : j’échappai à l’essentiel des pressions et violences dont étaient victimes mes infortunés compagnons de misère. Mes capacités de survie étaient assez développées pour éviter de me retrouver au pire endroit au pire moment. Ainsi ai-je pu par miracle simuler une violente maladie pour dormir à l’écart du dortoir d’une bergerie, ayant pressenti que le tombereaux de ronces trouvés dans mon sac de couchage n’était qu’un avant goût de ce qui m’attendait. Coup de bol : étant isolé des autres, ils passèrent la nuit à torturer quelques autres, et on me confirma que j’étais le programme initialement prévu. Etre obligé, à seize ans, en France, dans un camp organisé par une administration publique, de simuler une maladie pour échapper au massacre par une horde de fous à lier avides de sang, ça vous donne une foi toute limité dans tout ce qui touche de près ou de loin au concept de Justice.

Bref, ne revenons pas là-dessus. Car ce n’est pas dans ces deux excursions ou se déroule le cœur de notre drame, à savoir : Zali a été torturé.

C’est bien dans le troisième voyage vers les dantesques abîmes des contreforts alpins que se déroula le drame.

Pourtant, tout avait semblait-il commencé pour le mieux : usé jusqu’à la corde par l’ambiance disons pour le moins houleuse de la Jolie Connerie de Vacance, je réussis à la suite de suppliques (et de chantage à la fugue, ce qui l’aurait définitivement foutu mal pour les organisateurs, déjà sous le coup de deux réclamations de parents affolés) à me faire transférer dans groupe le plus soft. Un groupe qui contenait entre autres des Geeks, un Scout que je tenais pour mou, des normandes super-sympa et plein de gens que je ne connaissais pas. Autrement dit, des gens que l’agile observateur-survivor formé en urgence et sur le tas que j’étais à distinguer le dangereux de l’inoffensif que j’étais devenu considérait comme passablement plus commodes à fréquenter que les autres galériens de cette splendide aventure humaine.

Mais bien mal m’en prit… *bruit de revolver*… Et j’ajouterai, question de suspense…. « A SUIVRE ».

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Un épisode deux avec du sang, des larmes et une séance de torture à huit contre un.

 

 

 

 

 

 

 

* A ce propos, c’est à cause de ce rejet haineux de la mangasse qu’est née la classe otakue en France. Rejetés de toutes parts, les lecteurs de mangas ont formé des groupuscules de petits gros à lunettes et de lolita gotho-pouffes qui se réunissaient pendant les récréations en poussant de grands « gniihhhhs ». Depuis, nous avons envahi le monde, et le rayon manga est à peu près partout plus gros que le rayon BD européenne. Vous voyez à quoi la haine de l’autre mène ?

** Exemple : Sarkozy incarne la rupture, Les escargots c’est super bon, Kyo est un groupe de rock, Jay est journaliste.

*** Dont le prénom était Adjectif, voilà, celle-là est faite, je ne veux plus jamais en entendre parler.

**** Comment j’étale ma grande culture ! Il s’agissait de cette unité secrète de médecins japonais qui pratiquaient des expériences abominables sur des prisonniers chinois.


Allez, un peu de statistiques à tendance mot-cléatoires, en bonus.

Une Amel Bent Waltz de haut vol aujourd'hui ! : Amel Bent Nue, Sexy, Nues, Fakes, Seins nues, images sex, photo, foto fake, photo dans choc, +copain, et fake nude. Et un génial Amel Bent + Plâtre + Star.
Dentifrice Tango : même s'il n'apparait plus je signale un décapité avec du dentifrice que son auteur était enchanté d'avoir trouvé.
Coloriage Rumba : un simple Coloriage de Jule Césare pour aujourd'hui. Retourne au CM1.
Nudity Samba : photo nues, photo sexez blog, blog coquin nue, meuf à poil, blogue fillenue, nude, photo boy gay, nue dans l'eau, filleà poille.
Divers Bossa-Nova : Locomotive "liste de schindler" (vas y nico si tu passes tu leur refait le topo), Lapuss Bide et Musique, Happy Slapping Vidéo (je ne mange pas de ce pain la), la dgse au Vietnam, Brigitte LAHAIRE (lol une porn request à l'auteur trop lame pour écrire correctement le nom de la pornstar), Binoculaire relié ordinateur photo, Meja Vie de la Chanteuse (ami camarade : le lien vers son site est à ta gauche), Paroles de Sinistre Ultime Atome.

L'ultime atoooooooomeuuuuuhhh
Après explosiiiionnnn du Crewwwww !

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Commentaires
S
Faudra que je pense à remercier mes parents pour m'avoir épargné les colos !<br /> ps: je préfère la version avec dessins :)
R
Il était mixte, mais était-ce un bien ? mdrrrr <br /> J'ai vécut en direct tous les atermoiements et états d'âmes dus aux trop pleins d'hormones des filles dont je partageais la chambre. Ce qui en fin de seconde m'a été bien utile (je passe les détails, mais ce fut certainement l'épisode le plus drôlissime de ces deux années affreuses). <br /> Perso j'étais dans une sale période, donc je faisais très tâche au milieu des autres. Y a des jours j'aimerais bien oublier que j'ai été moche, mal habillée, mal coiffée, conne, associable, dépourvue de personnalité... et... qui a dit que ça n'avait pas changé ? non mais ! ;)
F
En te relisant, je suis bienheureux d'avoir toujours échappé aux colonies, surtout qu'ayant un père qui bossait au PTT j'aurais risqué de connaitre les même...
T
Je comprends mieux pourquoi tu survis aussi bien à Fractal, t'as été sur-entrainé depuis longtemps ^^
T
Et bah, la vie d'un Zali en 2000 n'est pas drôle. Je compatis, ça a du être super malsain ! J'ai jamais eu la malchance de connaitre des colonies de cet acabit, nous généralement on était tous solidaires dans nos maltraitances infligés par les moustiques ou les planches rugueuses de nos planches de surf. Ouais, je suis allé à une colonie où on faisait une initiation au surf. Mais c'était en Bretagne.
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